23/12/2010

Machete


Le pitch :



C'est l'histoire d'un flic mexicain. Mais pas un Rodrigo Perez avec son sombrero qui fait la sieste de 11h30 à 17h15. Non. Il s'agit de l'histoire de Machete, un mythe dans le genre justicier. Alors, quand le grand Machete se fait piégé et se retrouve avec des tueurs à ses trousses, le mythe se réveille. Et certains vont le regretter...


L'avis:


Aaaaaah.... Ca défoule... Un bon bain d'hémoglobine gratuit. Par gratuit, j'entends gratuit. Sans but. Pas comme dans un film d'Eli Roth ou une version 3D de « Saw 42 ». Non, gratuit car pas vraiment nécessaire pour l'histoire du film. D'ailleurs, l'histoire non plus n'est pas nécessaire. En fait voilà : tout dans ce film est gratuit. C'est ce que j'appelle du fun gratuit. Attention, entendons-nous bien : ceci est un compliment. Bon excusez-moi, je reprends calmement au début.

Donc "Machete" est tiré d'une bande-annonce délirante qu'on avait pu apercevoir dans le diptyque Grindhouse "Boulevard de la mort (Deathproof)" & "Planet terror", du duo dingue Quentin Tarentino et Robert Rodriguez. On apercevait donc Danny Trejo dans le rôle de Machete, un justicier peu loquace au physique… compliqué… taillant parmi les rangs de méchants et utilisant tout ce qu’il peut trouver pour enseigner cette terrible mais tellement juste leçon : « Why being a man when I’m already a myth ? ». Et donc, Robert, ce bon Robert, a décidé de rigoler un bon coup et de réaliser la version intégrale. Et on dit quoi ? Merci Bob ! Tu m’avais régalé avec « Planet Terror » et ta Rose McGowan à la jambe M16. Vraiment. Faire aussi bien était dur. Et… tu n’as pas réussi. Mais je ne t’en veux pas. Il y a « Sin City » pour aider. Et puis « Machete » reste génial. Revenons au film et aux acteurs.

Alors on a une ribambelle d’acteurs, comme c’est la mode en ce moment. Ce qui est intéressant c’est qu’ici, ils ont un rôle assez différent de leurs sentiers habituels. Prenez par exemple Robert De Niro, le monument Bob De Niro, en politicien véreux mais surtout raciste et extrême. Il a le style, c’est certain et cela fonctionne ! On a ensuite Steven Seagal. Seagal est un autre genre de monument, c’est certain. Vous le connaissez tous (j’espère, je vous fais confiance…) dans les grands films comme « Piège à haute vitesse » et « Piège en haute mer », des exemples parfaits de films d’actions muets (vous ne saviez pas ? Mais si, rappelez-vous, Steven Seagal ne prononce que 12 mots… Cela rend les films éligibles à cette appellation, non ?). Et bien cette fois, le Chuck Norris brun tient le rôle du méchant. Bon, moi, je n’ai pas marché à fond. Pas autant qu’avec Bob De Niro. OK, son côté froid se transpose bien mais c’est tout. Heureusement, on ne le voit pas trop.

Je vais essayer de passer rapidement sur les performances féminines (oui, je sais, cela semble dur et égoïste de ma part, mais vous m’accorderez que les plastiques de Jessica Alba ou même de Michelle Rodriguez mériteraient un article entier). Jessica et Michelle sont sublimes et jouent leurs rôle parfaitement. Dans la catégorie Femmes Ultra Sexy, il y a bien sûr le cas Lindsey Lohan. Alors je ne sais pas comment elle a eu ce rôle, on sait combien son talent d’actrice est aussi inexistant que son hygiène de vie. Mais il faut lui reconnaître un physique époustouflant. Et Rodriguez l’a bien compris puisque Lyndsey n’a que quelques lignes de dialogues et passe ¾ de son temps à l’écran dans le plus simple mais alors le plus simple appareil… Pas désagréable mais gratuit quand même... Et pas de la bonne manière cette fois. Mais bon… Quel bel appareil quand même.

Enfin tout ce cela nous mène à Danny Trejo. Alors là, c’est quand même quelque chose. Le film a été taillé pour lui. Cet acteur à la tronche ravagée n’a jamais vraiment existé ; il est abonné aux seconds rôles, souvent de méchant et d’abruti. Et là, il est le héros. Pas un héros bien malin, surement, ni très loquace. Pas un James Bond, en somme. Et pourtant. Et pourtant, il sauve le monde, séduit toutes les femmes, terrassent les méchants avec un flegme presque britannique. Il parsème sa prestation de phrases cultes comme « Machete doesn’t text » ou « Machete improvises » et « You’ve mess with the wrong mexican ». Juste bluffant. Ces quelques mots suffisent à créer l’ambiance de film de série B si cher à Rodriguez. C’est-à-dire exactement l’ambiance que je cherchait en allant voir ce film. Tu ne me déçois pas Danny.

            Bref, je ne m’étalerai pas plus sur ce film poru ne pas vous endormir mais vraiment, il est dans la droite lignée de « Boulevard de la mort » et « Planet Terror » et si vous les avez aimés (si ce n’est pas le cas, vous n’avez probablement pas compris l’humour du film), alors n’hésitez pas et aller voir « Machete ». Pour finir, je relèverai juste ce petit détail amusant : dans la bande-annonce (ci-dessous comme d’habitude), une des premières scènes montre Jessica Alba sous la douche. Dans cette bande-annonce, Jessica porte des sous-vêtements couleur peau, d’un goût douteux… Je vous rassure, dans le film, elle a une tenue adéquate à une douche chaude…


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