23/12/2010

Machete


Le pitch :



C'est l'histoire d'un flic mexicain. Mais pas un Rodrigo Perez avec son sombrero qui fait la sieste de 11h30 à 17h15. Non. Il s'agit de l'histoire de Machete, un mythe dans le genre justicier. Alors, quand le grand Machete se fait piégé et se retrouve avec des tueurs à ses trousses, le mythe se réveille. Et certains vont le regretter...


L'avis:


Aaaaaah.... Ca défoule... Un bon bain d'hémoglobine gratuit. Par gratuit, j'entends gratuit. Sans but. Pas comme dans un film d'Eli Roth ou une version 3D de « Saw 42 ». Non, gratuit car pas vraiment nécessaire pour l'histoire du film. D'ailleurs, l'histoire non plus n'est pas nécessaire. En fait voilà : tout dans ce film est gratuit. C'est ce que j'appelle du fun gratuit. Attention, entendons-nous bien : ceci est un compliment. Bon excusez-moi, je reprends calmement au début.

Donc "Machete" est tiré d'une bande-annonce délirante qu'on avait pu apercevoir dans le diptyque Grindhouse "Boulevard de la mort (Deathproof)" & "Planet terror", du duo dingue Quentin Tarentino et Robert Rodriguez. On apercevait donc Danny Trejo dans le rôle de Machete, un justicier peu loquace au physique… compliqué… taillant parmi les rangs de méchants et utilisant tout ce qu’il peut trouver pour enseigner cette terrible mais tellement juste leçon : « Why being a man when I’m already a myth ? ». Et donc, Robert, ce bon Robert, a décidé de rigoler un bon coup et de réaliser la version intégrale. Et on dit quoi ? Merci Bob ! Tu m’avais régalé avec « Planet Terror » et ta Rose McGowan à la jambe M16. Vraiment. Faire aussi bien était dur. Et… tu n’as pas réussi. Mais je ne t’en veux pas. Il y a « Sin City » pour aider. Et puis « Machete » reste génial. Revenons au film et aux acteurs.

Alors on a une ribambelle d’acteurs, comme c’est la mode en ce moment. Ce qui est intéressant c’est qu’ici, ils ont un rôle assez différent de leurs sentiers habituels. Prenez par exemple Robert De Niro, le monument Bob De Niro, en politicien véreux mais surtout raciste et extrême. Il a le style, c’est certain et cela fonctionne ! On a ensuite Steven Seagal. Seagal est un autre genre de monument, c’est certain. Vous le connaissez tous (j’espère, je vous fais confiance…) dans les grands films comme « Piège à haute vitesse » et « Piège en haute mer », des exemples parfaits de films d’actions muets (vous ne saviez pas ? Mais si, rappelez-vous, Steven Seagal ne prononce que 12 mots… Cela rend les films éligibles à cette appellation, non ?). Et bien cette fois, le Chuck Norris brun tient le rôle du méchant. Bon, moi, je n’ai pas marché à fond. Pas autant qu’avec Bob De Niro. OK, son côté froid se transpose bien mais c’est tout. Heureusement, on ne le voit pas trop.

Je vais essayer de passer rapidement sur les performances féminines (oui, je sais, cela semble dur et égoïste de ma part, mais vous m’accorderez que les plastiques de Jessica Alba ou même de Michelle Rodriguez mériteraient un article entier). Jessica et Michelle sont sublimes et jouent leurs rôle parfaitement. Dans la catégorie Femmes Ultra Sexy, il y a bien sûr le cas Lindsey Lohan. Alors je ne sais pas comment elle a eu ce rôle, on sait combien son talent d’actrice est aussi inexistant que son hygiène de vie. Mais il faut lui reconnaître un physique époustouflant. Et Rodriguez l’a bien compris puisque Lyndsey n’a que quelques lignes de dialogues et passe ¾ de son temps à l’écran dans le plus simple mais alors le plus simple appareil… Pas désagréable mais gratuit quand même... Et pas de la bonne manière cette fois. Mais bon… Quel bel appareil quand même.

Enfin tout ce cela nous mène à Danny Trejo. Alors là, c’est quand même quelque chose. Le film a été taillé pour lui. Cet acteur à la tronche ravagée n’a jamais vraiment existé ; il est abonné aux seconds rôles, souvent de méchant et d’abruti. Et là, il est le héros. Pas un héros bien malin, surement, ni très loquace. Pas un James Bond, en somme. Et pourtant. Et pourtant, il sauve le monde, séduit toutes les femmes, terrassent les méchants avec un flegme presque britannique. Il parsème sa prestation de phrases cultes comme « Machete doesn’t text » ou « Machete improvises » et « You’ve mess with the wrong mexican ». Juste bluffant. Ces quelques mots suffisent à créer l’ambiance de film de série B si cher à Rodriguez. C’est-à-dire exactement l’ambiance que je cherchait en allant voir ce film. Tu ne me déçois pas Danny.

            Bref, je ne m’étalerai pas plus sur ce film poru ne pas vous endormir mais vraiment, il est dans la droite lignée de « Boulevard de la mort » et « Planet Terror » et si vous les avez aimés (si ce n’est pas le cas, vous n’avez probablement pas compris l’humour du film), alors n’hésitez pas et aller voir « Machete ». Pour finir, je relèverai juste ce petit détail amusant : dans la bande-annonce (ci-dessous comme d’habitude), une des premières scènes montre Jessica Alba sous la douche. Dans cette bande-annonce, Jessica porte des sous-vêtements couleur peau, d’un goût douteux… Je vous rassure, dans le film, elle a une tenue adéquate à une douche chaude…


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18/12/2010

Transformers 2


Le pitch :


           Sam Witwicky (Shia LaBeouf) s'apprête à se lancer dans de nouvelles aventures : l'université. Malheureusement, au moment de quitter la maison familiale et sa magnifique petite amie Mikaela (Megan Fox s'il-vous-plait), Sam tombe sur un morceau du All Sparks (le gros cube qui crée tous les transformers, en gros) qui lui transmet un savoir dont il se serait bien passé : des indications sur une source d'énergie incommensurable, sur Terre. Source d'énergie qui se trouve être la cible des fourbes Decepticons...


L'avis : 


       Et voilà. Avec le succès du premier volet, une suite était prévisible. Et les suites, c'est comme une boîte de chocolat, dirait Tom Hanks. On ne sait jamais sur quoi on va tomber. Il y a, dans l'histoire du popcorn movie, de la praline au léger goût de cacao ("Le Seigneur des Anneaux : les deux tours", "Xmen 2"), des chocolats fourrés au truffes ("58 minutes pour vivre", "L'empire contre-attaque" ou "La dernière croisade"). Et il y a des pièges, goût réglisse avec des couches de confiture et de beurre de cacahuètes ("Matrix 2", "Predator 2"... la liste ne s'arrête pas là et pourtant aurait du, comme les réalisateurs auraient du s'arrêter après les premiers...). Alors l'amateur de films d'action observera toujours une suite d'un grand popcorn movie avec beaucoup de circonspection. Il ne l'éliminera pas sans sommation, sous un prétexte snob comme "ca ne sera jamais aussi bien que le premier" parce que sinon, avec cette logique, on va plus au cinéma. Il n'ira pas non plus naïvement au cinéma en pensant qu'après tout, "c'est le même titre, les mêmes acteurs et la même histoire... ca peut qu'être aussi bien" ("Ocean's twelve" mes amis...). Donc, en tant qu'amateur de films d'action averti (vous aviez remarqué j'espère ?!), je regarde ce film. Et puis, encore, s'il est besoin de le répéter, ici nous avons budget, explosion, Michael Bay et Megan Fox (Megan fox s'il-vous-plait !). Donc la casse devrait être limitée, pensais-je. 

          Et là, paf ! En pleine poire. Cela envoie du steak, du pâté et tout le reste du panier de la ménagère de moins de 50 ans responsable des achats, dans la figure. Si c'était possible d'être plus bourrin et jouissif que le premier, "Transformers 2" réussit le challenge. Haut la main. Le film dure 2h31 , ce qui, encore une fois, peut paraître long. Mais encore une fois on ne s'ennuie pas ! Alors, je sais, il n'y a pas de surprise, tous les mécanismes sont là : mort du héros, retour à la vie, un méchant vraiment méchant, sacrifice, scènes au ralenti (Megan Fox s'il-vous-plait),.... mais on ne va pas voir ce genre de film pour être surpris. On y va pour retrouver toutes les joies d'un film d'action. Et là, il y a tout, je vous dis. On ne s'ennuie pas un seul instant et tout fonctionne.

          Tiens, je ne résiste pas à l'envie de faire un petit parallèle. Dans mon article sur "Transformers", j'avais déjà fait référence à Power Rangers, la série du Club Dorothée (aaaah, le Club Dorothée... Que de nostalgie, n'est-ce pas ?). Forcément, les parallèles sont évidents et faciles entre ces deux fictions : des robots héros qui s"assemblent. Mais les ressemblances s'accentuent dans cet opus. Michael Bay a du être un fan des Powers Rangers ! Je fais référence à deux scènes relativement clés du film. Par relativement, j'entend qui dure plus de 1 min, parce que bon, je ne sais pas si une scène clé pour l'histoire existe vraiment (vu que l'histoire... bref). La première est l'apparition d'un gros vilain. Un gros, gros vilain. Un énorme robot qui grimpe sur les pyramides et se balade lourdement. Et bien, ce robot apparaît suite à l'assemblage de plusieurs Decepticons (les méchants robots, souvenez-vous). Oui, oui, comme je vous dit : les robots se rassemblent, se relient pour créer un énorme amas de ferraille ! Une vraie scène japonaise. Même Goldorak pourrait s'y retrouver... La deuxième scène d'ailleurs pourrait également rendre hommage à notre ami nippon. En effet, Optimus Prime, le robotique héros légendaire de la bande des Autobots, se voit aider dans son combat final face au "Fallen" (franchement comme nom de scène, on fait mieux... Le Déchu... Cela n'effraie personne, pas même les enfants... Toute une éducation de méchant à refaire, à mon avis...). Quelle aide trouve-t-il ? Des pièces détacher. Le grand et dernier Prime utilise la prime à la casse pour prendre des forces et se rajoute des armes un peu partout. Cette scène est un peu ridicule à mon goût, car vraiment trop jouets... Mais bon... Que ne laisserais-je pas passer au nom de la nostalgie...

          Par ailleurs, un 3e volet est en préparation. Cela nous promet encore de bonnes explosions et transformations, en veux-tu, en voilà. Tiens, d'ailleurs je ne sais pas si ce volet sera en 3D, comme c'est souvent le cas en ce moment (je ne sais pas ce que vous pensez de la 3D, mes amis, mais moi, je trouve cela globalement décevant. Mais j'y reviendrai probablement). En tout cas, il y a quelqu'un qui ne présentera pas sa plastique aux lunettes des spectateurs : Megan Fox (Megan Fox s'il-vous-plait). En effet, suite à des désaccords entre elle et Michael Bay (la rumeur dit qu'elle voulait plus de 3 lignes de texte, que lui voulait moins de 3 vêtements et qu'ils ne sont pas parvenus à un accord), la belle bombe ne jouera pas dans le 3e (et probablement dernier ) opus de la franchise. Et c'est une grande perte, vraiment. Je souhaiterai tout de même bonne chance à Rosie Huntington-Whiteley pour combler avec grâce ce vide qui était si sexy. Son CV filmographique est quasiment inexistant mais elle a était mannequin de Victoria's Secret... On peut lui laisser sa chance, hein, Michael...

            En bref, ce film est une suite réussie qui saura vous couper des tracas de la vie quotidienne pendant 2h30 en vous divertissant à grand renfort d'explosions sexy. Et finalement, c'est tout ce qu'on demande à un film. En tout cas, moi, c'est tout ce que je demande. 


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Transformers


Le pitch :


Sam (Shia LaBeouf) est un ado boutonneux et puceau comme les autres, qui rêve de sa première voiture (ce qui n’est pas une métaphore). Sauf que lui, contrairement au teenager lambda, sa première voiture va se révéler être un robot alien. Cette rencontre pas si fortuite va le propulser, lui et sa bombasse de copine (Megan Fox s’il-vous-plait), au milieu d’une guerre fratricide dont l’issue pourrait bien déterminer l’avenir de la Terre (pour changer)…


L’avis :


Et ben voilà, je suis ému. Voici ma première critique d’un vrai, d’un réel, d’un authentique film à popcorn. De ceux qui sont à l’origine de ce blog. Rien que ca, si si, je vous jure. Bon, « Transformers » n’est pas la pierre angulaire de ce genre de film, et de ma passion (la critique du film originel, je la garde sous le coude, bien au chaud). Mais tout de même, cela reste un parfait exemple de film qui brille par ses explosions en chaînes, ses graphismes époustouflants, son scénario simpliste mais efficace : mesdames et messieurs, j’ai nommé… un POPCORN MOVIE ! Bon, je me lance.

Alors je ne sais pas si vous faites parti de la génération qui a regardé Transformers en dessin animé à la télévision. Moi, pas exactement, mais j’ai quand même connu cette tranche d’action dessinée. Suffisamment en tout cas, pour connaître les grandes lignes de l’histoire de ces robots et d’Optimus Prime, le camion leader. Alors, oui je sais, sur le papier, ca fait rire. Surtout les femmes (je ne sais pas s’il y en a qui lisent ce blog mais bon, on peut rêver), qui ne comprennent pas en quoi un robot qui se change en pelleteuse peut être intéressant. En même temps, on ne peut pas trop leur en demander, elles n’avaient déjà pas compris, à l’époque, les Power Rangers. Et pourtant, c’est fou, ces machines qui s’emboitent. Mais bref, passons.

Donc il s’agit d’un film tiré d’un dessin animé. Cela peut en rebuter plus d’un mais heureusement, les gens ne le savent pas (ils se renseignent pas les gens, ils ne lisent pas mon blog les gens, pas comme vous), se lancent à l’aventure et vont voir ce film. Et ils ont bien raison les gens ! Parce que c’est une merveille d’action, ce film. Bon, ok, en fait, s’ils se renseignent (je parle toujours des gens, tâchez de suivre), ils trouvent rapidement que le film a été réalisé par Michael Bay. Et là, j’espère (avec un E majuscule, genre de la taille de l’Empire State) que ca fait clic. Clac. Cloc, tout le toutim. Parce que Michael Bay, dans le genre popcorn movie, c’est un peu une référence. Je le qualifierai de THE référence même, s’il n’y avait eu pas « Bad Boys »… Et « Bad Boys II »… Non, n’y pensons plus, c’est trop douloureux. Mais donc, très généralement, le nom de Bay est un gage de bourrinage (vous trouverez la définition de ce joli mot dans le dictionnaire Larousse… Ou en tout cas, elle devrait y être). Et le bourrinage, j’aime. Et vous aussi, j’ose Espérer.

Et là, en matière d’action, on est servi. Tous les ingrédients sont là : explosions, courses-poursuites, filles magnifiques (Megan Fox, s’il-vous-plait), musique émouvante… Tous, je vous dis (je ferai la liste exhaustive et l’étude de ces ingrédients un de ces jours, promis). Le scénario est sans surprise bien sûr, mais les acteurs courent bien. Je tire mon chapeau à Shia LaBeouf qui, malgré son nom à coucher dehors un hiver à Montréal, s’en sort admirablement bien dans le rôle d’un héros maladroit et attachant (en même temps, son personnage a de la motivation… suivez mon regard…). La musique fonctionne très bien, annonçant ce qu’il faut annoncer, exacerbant ce qu’il faut exacerber, mettant en valeur ce qu’il faut mettre en valeur. Rajoutez à cela des effets spéciaux à la « Star Wars » (mais de maintenant, si vous me suivez…) et des ralentis à la « Alerte à Malibu » (Megan Fox, s’il-vous-plait), et vous comprenez mon émois.

Donc vous l’aurez compris, je recommande ce film. A priori un peu long (2h24), on ne s’ennuie pas et on n’en prend plein les yeux. A voir absolument au cinéma (ce qui est compliqué au moment où j’écris ce billet) ou sur un support de qualité (Blu-ray, écran plat, projecteur, mon salon,…) pour profiter de toutes les subtilités d’expression d’un visage mécanique ou des plis du petit top rose de Megan (Megan Fox s’il-vous-plait). Et puis c’est le film qui a réellement lancé la carrière de Shia LaBeouf (décidemment je m’y ferais pas…) qu’on voit désormais partout (« Paranoiak », « Wall Street », « Eagle Eye »… et le dernier « Indiana Jones »… espérons que ce dernier n’entachera pas à vie sa carrière…), et donc il est de bon ton de s’entraîner à prononcer son nom. Et puis, il y a, Megan Fox, s’il-vous-plait. A vos popcorns !!


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Unstoppable


Le pitch :


Suite à une erreur humaine (a.k.a. à un manque de branchements entre les neurones d'un gros boulet), un train transportant des matières dangereuses se retrouve lancé à pleine vitesse, sans personne à bord pour le contrôler. Alors, bien sûr, il y a plein d'obstacles sur sa route ; surtout, au bout de la voie ferrée, il y a un virage dangereux, au-dessus de plein de gros réservoirs d'essence... Heureusement, deux employés du train vont tout tenter pour arrêter le monstre de fer...


L'avis :


Un film de train. Bon, déjà, ça part mal. Parce que déjà, comme moyen de transport, le train n'est pas ultra passionnant (on fait difficilement une trajectoire plus prévisible), mais en film... A moins d'être Sheldon Cooper biens sûr... Donc, je me suis dit que c'était mal parti. Mais bon, je donne sa chance au produit. Après tout, il y a eu un réel battage publicitaire autour du film (ce qui n'est pas une garantie de qualité, loin s'en faut). On a même vu Denzel au journal de 20h, avec Harry Roselmack. Rien que ça.

Et oui, car il s'agit du couple Tony Scott (réalisateur) / Denzel Washington (acteur principal). Je vous vois sourire. C'est vrai que c'est deux-là ont fait des erreurs de parcours... On essaye encore d'oublier "Eli's book" et "Déjà vu". Certains rajouteraient "The taking of Pelham 123" (L'attaque du métro 123) mais celui-là, moi, je l'absout parce que John Travolta est marrant. Et puis il y a eu des réussites. Pour Tony, on peut citer "Ennemi d'état", "L'agence tous risques" et le grand "Top Gun". Quand même !! Bon, Denzel, lui a à son actif "Inside Man", "Training day" et "Le témoin du mal". C'est déjà pas si mal. Je vais pas faire la liste des échecs, ce n'est pas mon rôle. Mais bon, un peu de choix dans tes projets, Denzel... Cela ne fait de mal à personne. Si si je t'assure, tu n'as pas le parcours de ton collègue Samuel L. Jackson pour te permettre autant d'erreurs... C'est mon simple avis...

Bon, revenons à notre film. Alors comment le décrire ? Cela ressemble à un vieux problème de math :deux trains quittent la gare à même temps et empruntent la même voie ; les gares sont espacées de 14 miles (ou plus) et les trains roulent à 70 miles par heure ; l'un des trains ne possède pas de pilote et l'autre, en revanche, est dirigé par Denzel Washington et Chris Pine ; par quelle merveilleuse astuce hollywoodienne, ces deux héros vont-ils sauver le monde ferroviaire ? Alors, soi-disant, l'histoire est basée sur un fait divers américain. Je n'ai pas réussi à le retrouver mais je doute que tout se soit passé comme raconté dans le film. En même temps, on s'en fout. Mais le côté "réel" explique peut-être le manque de surprise ou de rebondissement... Un peu moins le côté "bisounours"... Un train d'une dizaine de wagon dont 3-4 contenant des produit hautement toxiques, lancé à pleine allure. Dégâts au final : 1 mort et une locomotive détruite... Ce n’est pas beaucoup pour un film d'action. Car oui, c'est long. C'est mou. Je ne dirai pas ennuyeux parce que ça serait dur mais quand même... Même "Speed" proposait plus d'action. Alors on nous agite une amitié naissante entre un vieux de la veille et un jeunot à la vie sentimentale agitée. Mouais. C'est aussi crédible qu'une vache limousine essayant de jouer du piano à queue. Franchement, Tony...

En résumé, pas une réussite ce film de trains. On s'ennuie comme dans un train Corail Orléans-Aurillac. Cela ne laisse juste pas de souvenir. Pouf, on enchaîne.


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17/12/2010

L'homme qui voulait vivre sa vie




Le pitch :


            Un couple bat de l’aile et lorsque Paul (Romain Duris) découvre que sa femme Sarah (Marina Foïs) s’envoie le photographe raté d’à côté, c’est l’explosion. Un coup de folie, un coup de sang, et Paul se retrouve, un peu malgré lui, à l’autre bout du monde, sous une fausse identité, fuyant son passé et courant après ses rêves oubliés…


L’avis :


            Bon, encore un film français. J’avais dit que je n’en ferais pas beaucoup mais les aléas de la vie sont parfois sans pitié. Je raconte ce que je vois, après tout, je ne suis donc qu’esclave de la programmation. Et d’autres circonstances. Bref, je vous vois lever les yeux, et vous dire « on va avoir droit à son speech sur les films français ». Et bien, je m’en voudrais de vous décevoir… Surtout que ce film est bien, bien français.
           
On a, en effet, l’immense honneur d’observer tous les trucs et astuces habituels du parfait réalisateur et scénariste français : des non-dits, des silences, des sous-entendus, de l’émotion caché… En somme, tout ce qui permet de ne rien montrer. Parce que c’est là que réside tout l’art cinématographique français : vendre de l’émotion avec rien. L’histoire de ce film est intéressante (tirée du roman du même nom, de Douglas Kennedy ; je vais vous épargner la tirade sur « le livre est mieux que le film, mais en même temps c’est pas pareil, mais quand même, et puis il y a plein de différences, on respecte plus rien de nos jours, bla bla bla »parce que je vous aime bien et parce que je ne l’ai pas lu aussi…) mais elle est une trop belle excuse pour placer des grands moments de sentiments.

            Je m’attarderai sur la prestation de Roman Duris, héros omniprésent de ce drame. Alors Romain Duris, c’est comme le dernier tableau de Picasso (si si vous savez, celui qui vient de sortir) : il divise la population. Il y a ceux qui le regardent et crient au génie d’interprétation, qui admirent son charme exceptionnel car original et unique ; et il y a les autres, qui trouvent qu’il a vraiment une drôle de tête. Moi, je fais partie de la deuxième catégorie. Je veux dire, il a vraiment une drôle de tête. Alors il en joue, et certaines lui trouveront une aura tourmentée surement sexy. Mais moi, je pense qu’il a une drôle de tête et que son jeu est composé principalement de grimaces. Surtout quand il pleure. Et ici, il pleure souvent. Alors c’est un peu agaçant, même si, je me dois de le reconnaitre, il s’agit d’un personnage torturé et Duris fait vachement bien le mec torturé. On peut lui accorder cela. Dans « L’arnacoeur » ou « L’auberge espagnol », son côté romantique était mal employé mais là…

L’autre point grinçant du film est sa fin. Non ne partez pas en courant, je ne vais pas vous la raconter. Surtout que j’aurais bien du mal, étant donné qu’il n’y en a pas. Je ne sais pas si c’est déjà comme ça dans le roman (j’en doute fortement) mais là, on est face à un vide. Une chute abrupte, mais alors tellement abrupte, qu’on se casserait les côtes si on n’était pas aussi bien assis dans ces fauteuils de cinéma. Le film dure 1h55 soit rien de trop, on aurait pu caser quelques minutes de plus… Mais non, le réalisateur a du entendre sa femme appeler pour le diner pour la 15e fois et se dire « bon allez on arrête là, le spectateur s’imaginera la suite, cela nous coûtera moins cher ». Parce que nous, les spectateurs, nous restons sur notre faim. Pas d’explication, pas de lien avec le début, cela finit sur une histoire sans importance et sans réel intérêt pour l’intrigue. On reste complètement en manque d’explication ou d’indices sur l’avenir du personnage. Ce n’est donc même pas ce que certains appellent une fin ouverte (concept auquel je ne crois pas, une fin, par définition étant finie), je veux bien accorder l’appellation dans le cas où il s’agit de la fin d’un cycle et qu’un autre est annoncé par exemple ou qu’une quelconque piste à suivre est sous-entendu. Mais là, rien. Il m’aurait mis une coupure pub TF1 dans la foulée que cela aurait été plus clair pour moi.

Pour résumer, on a donc un film français, romantique (au sens littéraire du terme), mettant en scène un guignol au visage en pâte à modeler, avec une absence de fin et un début trop long. Donc décidément pas un popcorn movie… A la limite pour emmener votre petite copine ou grand-mère…


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Les petits mouchoirs


Le pitch :


Malgré l’accident grave de scooter de leur meilleur ami Ludovic (Jean Dujardin), une bande d’amis décide de tout de même partir en vacances comme tous les ans, dans la magnifique maison de Max (François Cluzet). Là-bas, ils pourront se changer les idées en affrontant tous leurs problèmes personnels et complexes de la trentaine bien passée…


L’avis :


Bon, là, je fais fort. Le lecteur l’aura compris (et si il ne l’a pas compris, le lecteur, ben je lui expliquerai pas, il n’a qu’à comprendre tout seul, puisqu’il est si fort), le film français ce n’est pas ma tasse de thé (ou mon gobelet en carton de 80cl rempli de Coca en fontaine, si vous préférez). Toutes ces scènes « pleines d’émotion » qui ne sont en réalité que des plans fixes sans dialogue ni musique ne sont pour moi qu’ennui et snobisme. Autant dire que mon a priori pour le dernier film de Guillaume Canet, « Les petits mouchoirs », n’était pas au top (je ne vous parlerai pas de mon avis personnel sur le Canet susnommé, à qui tout réussit et qui a droit à tous les « oh qu’il est beau » de la gente féminine… non je n’en parlerai pas, n’insistez pas…). Mais bon, il s’agit tout de même d’un gros succès français du box office (et ça, ça veut dire quelque chose) et puis il faut bien avoir quelque chose à répondre, quand le sujet du film revient sur la table de la cantine avec insistance.

Donc, on y va. Enfin, surtout moi. Parce que vous, ne vous sentez pas obligés. Je veux dire, bon,… A moins que vous ayez des points Miles à écouler chez votre psy… Parce que oui, n’ayons pas peur des mots, et même du mot qui se suffit à lui-même pour résumer le film : DE-PRI-MANT. Mais alors, de la grosse déprime. A première vue, c’est un film de potes. Rien d’original dans le concept, surtout quand les potes en questions sont en pleine crise de la trentaine ou de la quarantaine. Le sujet est plus ou moins abordé dans « les meilleurs amis du monde », « 3 amis », « The Hangover (Very Bad Trip) » ou encore « Copains pour toujours (Grown Ups) ». Mais le truc qu’il faut reconnaître à Canet, malheureusement, c’est que c’est dans cette déprime que réside son originalité. En effet, la plupart des films cités abordent le sujet sur le ton de l’humour, voire de la comédie franchement potache. Bien sûr, quelques scènes dramatiques ou « profondes » apportent une certaine légitimité au film mais cela reste des comédies, pleines de bons sentiments américains comme on les aime. Mais avec « Les petits mouchoirs » (je ne ferai pas l’affront au lecteur, que j’ai qualifié plus haut de fort, d’expliquer les raisons profondes qui ont motivé le choix du titre…), on a exactement l’opposé : une succession massive de scènes mélancoliques et déprimantes, agrémentée de quelques doses d’humour.

Cela parait sans doute un peu violent, mais quand même ! Nous sommes définitivement en présence d’un drame comique. Alors ne vous méprenez pas : c’est un très bon drame. Les acteurs sont bons en général, sans être sensationnels en particulier (exception notable : François Cluzet est vraiment hilarant en parano-hystérique). Leur jeu est un peu alourdi par l’impression qu’on a face à nous une bande de copains qui avaient très envie de jouer ensemble. Mais en même temps, eh, c’est l’histoire donc pourquoi pas. Les anecdotes sonnent vraies et on se dit « je pourrai avoir les mêmes vacances » ; mais il y en a juste trop au même endroit. Chaque personnage étant une caricature, c’est un peu chargé.

Enfin, mon vrai problème est bien que ce film a été réalisé afin de faire pleurer le spectateur, ce que Canet réussit à merveille. Sinon pourquoi ce titre ? Les larmes, ce n’est vraiment pas ce qui manque dans ce film. Même les cœurs les plus durs faibliront face aux 45min (si ce n’est 1h) de pleurs, cris et nez coulants. C’est contagieux, ces bêtises humides.

En conclusion, c’est un film tout à fait correct sans originalité mais quand même bien fait, je dois le reconnaître. Mais vraiment, à ne pas aller voir un dimanche soir tout seul, sans pilules roses ou sans 42 amis et amies autour de soi. Considérés-vous comme prévenus !


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RED


Le pitch :


          Franck Moses (Bruce Willis) est à la retraite et tue ses journées en appelant longuement Sarah (Mary-Louise Parker), sa conseillère en retraite. Il a un plan bien réfléchi pour la rencontrer et, qui sait, la séduire. Il faut dire que les plans, ça le connait : Franck est un ancien soldat des Black-Ops, à la retraite. Mais il va devoir retrouver ses vieux réflexes car il semblerait que la CIA a décidé de régler à sa façon le problème des retraites...


L'avis :


          Bon, et ben voilà ce qui s'appelle un bon timing ! Le film RED (Retiree Extremely Dangerous - traduit justement, une fois n'est pas coutume, pour le pays de Rousseau par Retraités Extrêmement Dangereux) arrive en France juste après la fin du conflit sur les retraites. Et oui, voilà l'histoire de retraités qui ont bien du mal à s'y faire. Leurs anciennes activités leur manquent et ils n'arrivent pas à se résoudre à les cesser définitivement. Voilà un message qui ne manquera pas de plaire au défenseur d'un départ à la retraite tardif... Mais trêve de politique, ce n'est pas mon rayon et encore moins ma tasse de thé. Et puis, vous n'êtes pas là pour ça. Mais bon, quand même, c'est marrant, c'est tout ce que je dis.

          Alors voilà un film prometteur. Au sens actif du terme : RED est un film qui promet beaucoup. Il promet de l'action, de l'humour, du spectacle. Il faut reconnaître que pour cela, il a su rassembler un beau troupeau d'acteurs, le film. Alors, je fais pas toujours une revue des acteurs mais ici, c'est vraiment le point fort du film, et le seul probablement. Alors je vais la faire. Mais avant tout quand même, arrêtons le suspense. Mon avis sur le film ? Attendez le DVD (pas le Blu-Ray). Voire la diffusion télévisée. Parce que ce film fait beaucoup de bruit en promotion mais se révèle être un pétard mouillé. L'histoire est tirée pas les cheveux (je veux dire, beaucoup plus que d'habitude), peu intéressante et sans surprise. L'humour est là, mais sans plus. Bref, globalement assez décevant. Alors bon, il y a les acteurs. Parlons donc des acteurs.

          Commençons simplement avec Mary-Louis Parker que vous avez peut-être aperçue dans la série "Weeds". C'est la touche féminine du film, une obligation dans les films américains. Elle est accordée au film, puisqu'elle est censée être le coup de foudre de jeunesse de Bruce Willis. Et avec 46 ans, elle n'est pas forcément la stéréotype habituel mais avec Bruce, ça marche. Dans ce film, elle a un humour et une fraîcheur agréable. Elle est décalée et, bien que tous les acteurs essayent de jouer dans ce registre, elle est la seule à réussir vraiment. Elle est perdue au milieu des gros bras et apporte sa candeur (la scène dans l'ascenseur, où elle se réjouit de risquer la peine de mort... craquante...). J'aime bien.

           L'autre bonne "surprise" du film, c'est John Malkovich. Tout le monde connait John Malkovich, il a joué dans tout. C'est sans doute un des acteurs américains les plus français et a même eu un film avec son nom ("Dans la peau de John Malkovich"). Alors, on l'aime, forcément. Et on a raison. Il est génial dans ce film, où il joue un paranoïaque extrême, complètement perturbé et perdu dans le grand monde. Moi, j'ai accroché. Il porte le film a bout de bras, et ça le fatigue visiblement mais nous te sommes reconnaissants de ton effort John, sincèrement.

           Pour les autres, franchement, je ne suis pas fier de vous. Pas du tout, du tout. Morgan... Que viens-tu faire là ? Ok, dans le rôle du vieux au bout du rouleau, tu es crédible. Mais quand même !!! Morgan Freeman, ta carrière est longue comme le bras d'Obama, tu mérites mieux que cela. Trois phrases dont deux mauvaises blagues... Non, voilà une tache sur ton CV dont tu aurais du te passer. Mais bon, on te pardonnera. En revanche, Bruce... Bruce... Bruce !!!! Comment peux tu me faire ça !!! Alors qu'on a tout vécu ensemble ! Tu es un pilier du popcorn movie, peut-être même le plus grand du genre !!!! Tu me déçois. Tu es à peine toi-même ici. Quelques petits mots par-ci par-là. Mais c'est trop peu. Et le film est déjà trop entaché pour être sauvé par ta prestation. Franchement, Bruce...

           Donc bref, très décevant ce film. Le scénario avait pourtant l'air suffisant pour créer un popcorn movie, et le casting prometteur. Et pourtant... Ca sent le bâclé, le vite-fait. C'est des bons amis qui s'ennuyaient et qui font un film. Et bien, cela ne suffit pas toujours. Bruce, je compte sur toi pour faire mieux.


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The Other Guys (Very Bad Cop)




Le pitch :


Deux duos de flics à NY. Danson et Highsmith (Dwayne Johnson et Samuel L. Jackson) sont les super héros. Ils ont tout : la gloire, les filles, l’argent, l’adrénaline… De quoi susciter les convoitises et la jalousie de leurs confrères. Alors, quand ces deux abrutis se tuent en mission, et qu’une nouvelle enquête d’envergure semble poindre, il est temps pour le duo de losers, Gamble et Hoitz (Will Ferrel et Mark Wahlberg) de se lever pour occuper la place vacante…


L’avis :


En voila un film intéressant ! Enfin, quand je dis intéressant, entendons-nous bien, je veux dire surprenant. C’est vrai, on voit la bande annonce de ce film, on lit l’histoire, et on se dit « voilà ils nous ont fait rush hour 12 ». Du coup, on n’est pas chaud. Mais moi, je suis courageux, téméraire. J’y vais, armé de mon pop corn et de mon coca (l’armement de base du soldat du block buster), je m’installe face à l’écran, en m’accrochant aux maigres espoirs du film : la caution de qualité de Samuel L. Jackson (bon, elle vaut ce qu’elle vaut ; malgré l’immense gloire de l’homme, on lui ressortira toujours « Snake on the plane »… Il y a des casseroles qui entachent une carrière), la présence de Mark Wahlberg (pas forcément un drôle mais un acteur quand même) et de Will Ferrel (lui, c’est un drôle), et surtout le fait que le duo de flics ne comportent ni noir ni chinois. Ca, c’est déjà quelque chose. J’espère ainsi qu’on va passer à côté de certains clichés.

Et là c’est la bonne surprise ! Bon, ca reste une comédie de couple de flics comme on en a vue 12 942, c’est sûr, mais quand même ! On ne s’ennuie pas et on rigole même franchement parfois. L’humour est même recherché parfois, j’entend par là qu’on est loin du « pet qui fait rire » (bien que la scène de Ferrel et Mendès (oh combien sexy) se disant des cochonneries par grand-mère interposée…). Il n’y pas l’action d’un « Lethal Weapon » mais quand même. On pourrait dire qu’il s’agit d’un « Cop Out », mais sans le stéréotype black et sans Bruce Willis, avec un humour plus efficace. Pas mal, en somme, pas mal.

Je déconseillerai, bien sûr et comme d'habitude, la version française qui pour ce genre de comédie doit tout simplement tuer l'humour dans l'œuf (je dis "doit" car je n'ai pas poussé l'héroïsme jusqu'à le regarder en VF pour la science et la gloire de ce blog). Mais vous aurez compris que je vous le recommande entre amis, en salle ou en salon, sans attente particulière : c'est une comédie avec des vraies acteurs (Michael Keaton, le Batman le moins musclé mais crédible tout de même, est hilarant et adorable avec ses citations de TLC) et de l'humour rafraîchissant. Un bon film, quoi. 

Ah si, une dernière remarque tout de même. Un parcours de tourisme sur la toile vous apprendra que Paris Hilton joue dans ce film. Ou du moins apparaît au casting. En effet, j'ai beau me creuser la mémoire, impossible de me souvenir de son rôle. Donc allez-y sans crainte, elle ne vous gâchera pas le plaisir.


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